3 questions au Doyen de la faculté des communications sociales

Apres son intervention , la communication du jour du Doyen de la Faculté des communications de l’université Catholique du Congo a suscité un échange au sein de l’amphithéatre avec les particpants du jour. Voici le contenu de ces 3 echanges.

Professeur Aimé Kayembe　:

Monsieur le Doyen, l’insertion sociologique de l’internet au Congo est faible. Est-ce que votre communication est adaptée　?

Professeur Manuana, Doyen de la Faculté　:

Oui ce que vous dites est vrai. La fracture numerique est effective dans notre pays　, mais elle ne concerne pas que notre pays. Meme en occident on parle egalement de fracture numerique. Plusieurs causes sont à la base de cette situation　: le manque d’énergie electrique, comme vous le savez bien, un ordinateur ne peut pas fonctionner sans courant électrique　;mais aussi il faut ajouter à cela le pouvoir d’achat de congolais. Heureusement, je vais assister à une seance,où on va tout justement annoncer la bonne nouvelle aux universités Congolaises. Le gouvernement a payé de l’argent pour connecter les universités congolaises à partir du nœud qui sera posé à Muanda grace à Ubuntu. L’UCC est un des beneficiaires.

Assistant Jacques Munoka　:

Monsieur le Doyen, l’internet fait echec à la censure. Comment l’Eglise peut elle l’uitliser　?

Professeur Manuana, Doyen de la Faculté　:

C’est vrai ce que vous dites. Il ya de limites avec internet.L’utilisateur doit etre responsablement consommer le contenu de l’internet. La culture de l’evaluation est indispensable.

Isidore Saya, étudiant　:

Monsieur le doyen, à la suite de votre communication, j’ai une inquiètude. Alors j’aimerais dire, ne pensez vous pas que l’evangelisation fait echec compte tenu de l’existence de la fracture numerique　?

Professeur Manuana, Doyen de la Faculté　:

La fracture numerique est reel et il est lié à un contexte. Mais le contexte evolue. Ce sont ces genres d’etudes que nous attendons de vous entant que chercheurs. Ta question est l’une de pistes de recherche que j’ai evoqué dans ma communication.